En réaction à l’acharnement des Américains à exiger que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ait accès aux sites militaires iraniens, le chef de la diplomatie iranienne a affirmé que c’était le Plan global d’action conjoint qui déterminait la marge de manœuvre des inspecteurs de l’agence, et non les motivations cachées des États-Unis.
Cette histoire a commencé le jour où Nikki Haley, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, s’est rendue à Vienne pour convaincre Yukiya Amano, secrétaire général de l’AIEA, d’envoyer ses inspecteurs visiter les sites militaires iraniens.
« Il faut assimiler ces discussions à une plaisanterie. Cette question est un rêve qui ne se réalisera pas. Ces déclarations ont été faites à plusieurs reprises et ne pourront être réalisées, car ils ont affaire à un Iran puissant qui, grâce à ses propres forces intrinsèques, poursuivra son chemin en tant que pays indépendant dans le monde », a ajouté Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, interrogé sur cette visite.
« Si l’inspection des sites militaires iraniens est, selon les Iraniens, un rêve, alors le respect par l’Iran du PGAC est lui aussi un rêve », a déclaré Nikki Haley.
« Le processus de vérification doit être mené conformément aux termes du Plan global d’action conjoint, et non selon les desiderata des autorités américaines et des lobbyistes », a écrit sur sa page Twitter Zarif.
Hier, vendredi 1er septembre, au matin, Yukiya Amano a prétendu que selon les termes de l’accord nucléaire, l’AIEA pourra avoir accès à tous les sites iraniens, tant militaires que civils.