Le ministre français des Affaires étrangères, qui avait dit, la semaine dernière, que le peuple syrien devait décider du sort de Bachar al-Assad, a déclaré, ce vendredi 1er septembre, que ce dernier n’aurait aucune place dans l’avenir de la Syrie.
Le président syrien Bachar al-Assad ne peut être la « solution » à la résolution du conflit ni faire partie de la transition politique, a déclaré vendredi Jean-Yves Le Drian sur RTL.
Il a déclaré que Daech échouerait finalement en Syrie et qu’ensuite les grandes puissances mondiales devraient concentrer leurs efforts sur l’accès à une solution politique qui déboucherait au départ de Bachar al-Assad.
« Actuellement, il y a deux guerres en cours en Syrie : l’une est menée contre Daech et l’autre est une guerre civile. Et lorsque Daech échouera, il ne restera qu’une seule guerre et il ne sera plus de question de la façon de combattre Daech », a-t-il prétendu.
Il est allé encore plus loin dans ses propos pour dire que les puissances régionales et internationales mettraient sur pied, ensuite, un groupe de contact afin de fixer une date pour la rédaction d’une nouvelle Constitution syrienne sur la base de l’organisation de nouvelles élections.
Il n’a pas arrêté de date pour le départ de Bachar al-Assad.
Les déclarations du ministre français des Affaires étrangères interviennent alors que lors de son déplacement, la semaine dernière, à Erbil en Irak, il a souligné que c’était au peuple syrien de décider du sort de Bachar al-Assad.
