La Jordanie a-t-elle cessé de se battre contre l'armée syrienne?
Suite à la mise en place des zones de désescalade dans le sud de la Syrie, le Centre de Commandement "Al-Mouk", QG pilotant les opérations des terroristes en Jordanie, a mis sous pression l’Armée syrienne libre (ASL), pour qu’elle cesse la guerre dans le Sud syrien.
L’ASL n’a désormais que deux choix : se déplacer à Deir ez-Zor pour combattre Daech dans l’est de la Syrie ou rendre les armes et aller en Jordanie.
Cités par l’agence de presse Fars, les groupes terroristes Jaych Ossoud al-Charkiya et Quwat al-Chahid Ahmed al-Abdo, liés à l’ASL, ont annoncé que le QG "al-Mouk", basée en Jordanie, leur a demandé de se retirer de tous les fronts de bataille contre l’armée régulière syrienne.
Ces groupes, dans un communiqué, ont également annoncé qu’al-Mouk les avait appelés à se déplacer vers la région désertique d’al-Badiya dans l’est de la Syrie.
Al-Mouk est une cellule d’opération militaire dans le Nord jordanien, près de la frontière avec la Syrie.
Créée en 2013 et développée en 2014, elle est dirigée conjointement par les États-Unis, la France, la Jordanie et quelques autres pays du golfe Persique. Cette cellule d’opération apporte un soutien conditionnel aux groupes armés liés à l’ASL, actifs à Deraa, à Quneitra, dans le Rif de Damas et dans le Rif d’Alep. Parmi les conditions posées pour ce soutien figure la sauvegarde de la sécurité des frontières du régime illégitime d’Israël et défendre ces territoires occupés contre toute agression.
Ces groupes terroristes, promettant qu’ils ne céderont pas aux pressions, ont annoncé que les pays qui les soutenaient autrefois les ont trahis.