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Bahreïn : le siège renforcé, nouvelle journée de colère

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le domicile du cheikh Issa Qassem dans le village d’al-Diraz, à Bahreïn. (Photo d’archives)

À Bahreïn, les forces de sécurité ont resserré l’étau autour du domicile du cheikh Issa Qassem, leader spirituel des chiites dans cette petite monarchie du golfe Persique.

Le domicile du cheikh Issa Qassem, éminent dignitaire religieux chiite, est assiégé depuis plus de trois mois par les forces de sécurité du régime bahreïni, alors que le quartier où habite le cheikh reste le théâtre de manifestations populaires destinées à le soutenir.

Les forces de sécurité ont interdit la circulation dans le village d’al-Diraz et ont dressé une barrière en ciment devant la principale entrée du quartier où habite le cheikh.  

Le village d’al-Diraz a été assiégé après que le régime bahreïni a lancé des poursuites judiciaires contre le cheikh Qassem et l’a déchu de sa nationalité.

Ce dimanche 27 août, les jeunes révolutionnaires se sont réunis dans le village de Samahij, près de l’aéroport international de Bahreïn, afin d’exprimer leur colère contre les politiques discriminatoires du régime des Al Khalifa. Ils ont également condamné les mesures de répression du régime et ont exprimé leur soutien au cheikh Issa Qassem.

Une manifestation similaire a eu lieu à Sitra, une île de Bahreïn, située au nord-est du pays, mais elle a été tout de suite réprimée par un assaut des forces de sécurité.

Des Bahreïnis prennent part, de temps à autre, depuis février 2011, à des manifestations de protestation, réclamant la fin des politiques discriminatoires du régime et de la répression de l’opposition.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV