Amnesty International a averti qu’en raison de la guerre dans le nord de la Syrie, les habitants de Raqqa vivaient dans une situation dangereuse et que les États-Unis avaient tué jusque-là des centaines de personnes.
Amnesty International a mis en garde contre la situation dans laquelle vivent les habitants de la ville de Raqqa et a déclaré que les habitants de cette ville essuyaient des tirs et étaient encerclés de toutes parts, a rapporté Fars News.
Cette organisation a demandé à toutes les parties en conflit de protéger la vie des civils, de leur frayer un chemin sécurisé et de mettre fin aux hostilités.
Selon le rapport d’Amnesty International du 14 juillet dernier, la guerre entre Daech et les Forces démocratiques Syriennes (FDS) d’une part, et celle entre Daech et les forces de l’armée syrienne de l’autre, ont causé la mort d’au moins 1 400 civils et en a déplacé environ 240 000 autres.
Depuis juin dernier, Raqqa est encerclée par les FDS qui sont commandées par la coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis. Dans le sud de cette ville, Daech était dans le même temps en conflit avec les forces de l’armée syrienne qui sont soutenues par la Russie.
« La coalition américaine a tué des centaines de personnes et si les affrontements s’intensifient plusieurs autres habitants seront exposés au danger », a averti Amnesty International dans son rapport.
Cette organisation a également prétendu, en s’abstenant de citer la moindre preuve, que les forces syriennes avaient largué des bombes à sous-munitions dans le sud de Raqqa sans faire une distinction entre civils et daechistes.
Les rescapés et les témoins ont déclaré à Amnesty International que quiconque tentait de fuir Raqqa se voyait confronté aux champs de mines, aux snipers de Daech, aux tirs d’artillerie des forces de la coalition et aux raids aériens des avions de combat russes.
« La coalition internationale a l’habitude de prendre pour cible tout bateau qui traverse l’Euphrate. Or, ce fleuve fait partie des rares voies pour sortir de la ville », a témoigné un rescapé.
Amnesty a également averti que la guerre était entrée dans sa phase finale et que le danger allait s’accentuer. Elle a demandé davantage de mesures pour protéger la vie des civils.