Israël est préoccupé par les avancées enregistrées par le Hezbollah et l’armée syrienne, qui œuvrent de concert sur la frontière syro-libanaise contre les terroristes.
Les opérations de l’armée syrienne et du Hezbollah à la frontière libano-syrienne et leur domination dans la région suscitent désormais l’inquiétude des autorités politiques israéliennes, a rapporté la chaîne Al-Manar.
Certains milieux politiques israéliens, très préoccupés par la nouvelle donne en Syrie, ont appelé le régime de Tel-Aviv à une révision stratégique pour comprendre ce qui se passe dans la région et les nouveaux enjeux auxquels est confronté Israël.
Selon le rapport, le quotidien israélien Israel Hayom a mis en garde contre les conséquences à long terme de la coopération militaire entre le Hezbollah libanais et Damas sur les hauteurs frontalières.
Le changement des rapports de forces dans la région en faveur du gouvernement syrien et les récentes avancées réalisées par son armée face aux terroristes dans la région ont convaincu les décideurs de Beyrouth, explique le journal, à réviser leurs anciennes positions.
"Le changement de la donne en Syrie a poussé "les décideurs à Beyrouth" à revoir leur position, affirme le journal toujours obsédé par l'idée d'un axe imaginaire qui "lierait l'Iran au Liban en passant par l'Irak et la Syrie" : " Ce qui se passe sur les frontières syro-libanaises fait partie du projet iranien d'établir ce couloir terrestre qui présente une menace pour Israël" .
"La reprise du contrôle des frontières syrienne avec le Liban fera émerger une nouvelle réalité : Israël aura du mal à contrer le trafic d'armes et d'équipements depuis la Syrie vers le Hezbollah au Liban. Que les liens entre l'armée libanaise et le Hezbollah se réchauffent, il y a encore là une autre mauvaise nouvelle qui devrait pousser Israël à revoir sa politique. Israël devra tout faire pour pousser les Américains et les Français à réclamer le désarmement du Hezbollah, poursuit le journal qui appelle Tel-Aviv à "surveiller de près les moindres agissements sur les frontières nord" pour éviter toute atteinte à ses intérêts.