Selon le correspondant de la chaîne iranienne Al Alam, les avions de chasse saoudiens ont survolé à plusieurs reprises le ciel de la province de Taëz.
Depuis le début de l’agression saoudienne contre le Yémen, la province de Taëz située au sud-ouest du pays a fait l’objet de plusieurs frappes aériennes des chasseurs saoudiens qui se sont soldées par des centaines de morts. Des maisons, des infrastructures et des installations publiques ont été fortement endommagées au cours des raids.
Selon une autre dépêche en provenance du Yémen, l’armée et les Comités populaires du Yémen ont pris pour cible des bastions des militaires saoudiens et des mercenaires de l’ex-président démissionnaire Mansour Hadi à Najran et dans la province de Taëz.
L’unité balistique de l’armée et des Comités populaires yéménites ont lancé des attaques d’envergure le dimanche 20 août contre un bastion des militaires saoudiens ainsi que des mercenaires pro-Hadi dans une localité située à Najran.
Les repaires des militaires à la solde de Riyad situés à Jizan en Arabie saoudite, ont également fait l’objet d'attaques aux roquettes Katioucha des forces de l’armée et d’Ansarallah.
Des mercenaires saoudiens et pro-Hadi ont été éliminés dans une région à Najran suite à une attaque surprise.
En contrepartie, les chasseurs saoudiens ont largué des bombes sur les habitants de la province de Saada, (nord), des districts de Harad et de Midi situés dans la province de Hajja (ouest).
Depuis mars 2015, la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite a attaqué le Yémen, le pays le plus pauvre du monde arabe, pour ramener au pouvoir le président démissionnaire Mansour Hadi et affaiblir le mouvement populaire Ansarallah. Plus de 12.000 Yéménites, pour la plupart des civils, ont été tués et des milliers d’autres blessés. Les infrastructures du pays sont réduites à un tas de ruines et des millions de citoyens ont été déplacés.
Le Yémen est également touché par la famine et la maladie contagieuse de choléra qui ne cesse de contaminer la population.
