Le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations unies, a réagi aux allégations de son homologue américain, Nikki Haley, publié le 15 août sur le site des Nation Unis. Cette dernière avait accusé l'Iran de vouloir "prendre le monde en otage" via l'accord nucléaire.
« La représentante américaine ferait mieux de tenir compte des leçons de l'Histoire et donner des conseils à certaines autorités américaines pour qu'elles évitent des erreurs du passé au lieu de sortir les déclarations du président iranien de leur contexte », a-t-il martelé.
Gholam Ali Khoshrou a, ensuite, dénoncé les provocations, les menaces et la campagne de diffamation américaine qui visent à ternir l'image de l'Iran et affaiblir le plan global d’action conjoint, en allant au rebours des engagements US stipulés dans la 28ème clause de l’accord nucléaire.
Khoshrou a ensuite précisé que les ingérences et interventions militaires américaines au Moyen-Orient, au cours des deux dernières décennies, a attisé le feu de la guerre et celui du terrorisme dans la région, rappelant que les positions extrémistes des autorités américaines contre l’Iran ne fait qu’aggraver l’instabilité dans la région.
Il a évoqué le rôle constructif de l’Iran dans la stabilité de la région et dans l’éradication du terrorisme au Moyen-Orient : « L'Iran reste engagé dans sa coopération avec les pays de la région pour neutraliser les menaces et parvenir à un Moyen-Orient stable, en paix, développé et dépourvu d'ADM. »
En réaction aux nouvelles sanctions décidées par les États-Unis contre l'Iran, le président iranien n'a pas écarté la possibilité d'un retrait iranien de l'accord nucléaire. Pour le président iranien néanmoins, Donald Trump a prouvé au monde qu'il n'était «pas un bon partenaire».
«Ces récents mois, le monde a vu que les Etats-Unis, en plus d'avoir constamment rompu leurs promesses concernant l'accord nucléaire, ont maintes fois ignoré des accords internationaux et montré à leurs alliés qu'ils n'étaient pas un bon partenaire», avait martelé le président Rohani.