Les États-Unis disposent d’une politique stratégique pour les prochaines décennies en Syrie.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis croient que l’Amérique a un « intérêt stratégique » à rester en Syrie.
Selon le porte-parole des FDS, Talal Sello, les États-Unis disposent d’une politique stratégique pour les prochaines décennies en Syrie.
La soi-disant coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis a déployé des forces dans plusieurs zones du nord de la Syrie, y compris une base aérienne près de la ville de Kobané.
Après la fin de Daech, les Américains auront des raisons d'ordre stratégique pour préserver leur présence en Syrie, estime Talal Sello et il ajoute : « les États-Unis ne soutiennent personne gratuitement : ils ont déjà évoqué, implicitement, la création d'un aéroport militaire dans cette région.»
Le chef des Unités de protection du peuple, YPG a déclaré le mois dernier que les États-Unis avaient déployé des forces spéciales dans au moins 7 bases au nord de la Syrie.
Interrogé sur la stratégie à long terme des États-Unis en Syrie, le colonel Ryan Dillon, porte-parole de la soi-disant coalition internationale anti-Daech a souligné qu’il y avait « encore beaucoup de combats à faire, même une fois que Daech sera vaincu à Raqqa ».
Équipés d’armes et de munitions, 200 militaires américains et 100 terroristes membres de l’Armée syrienne libre, « ASL » ont pénétré le sud de la province de Hassaké. Les médias proches des opposants syriens ont confirmé ces agissements américains.
Ces nouveaux agissements américains s'expliquent par l'avancée de l'armée syrienne, appuyée par ses alliés de la Résistance, via le point de passage d’al-Tanf vers Deir ez-Zor. De cette manière les États-Unis cherchent à compenser leur échec face à l'armée syrienne, en déployant de nouvelles troupes dans cette région pour barrer la route à l’armée syrienne dans ses avancées vers les frontières communes irako-syriennes.