TV

Des médias israéliens pour une intervention militaire directe en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Benyamin Netanyahu rend visite aux terroristes du Front al-Nosra transférés à l’hôpital de Naharia en Palestine occupée. ©Al-Masdar News

Un journal israélien a plaidé pour l’intervention militaire directe d’Israël en Syrie afin d’empêcher « l’élargissement de l’influence iranienne ».

« L’accord nucléaire que l’ancien président américain Barack Obama a signé avec l’Iran a abouti à la croissance économique iranienne, permettant la signature des accords internationaux avec ce pays », écrit le journal Israël Hayom.

Selon le site d’information iranien Bamdad, le journal israélien prétend également que malgré la signature de cet accord, l’Iran est en passe de devenir une puissance nucléaire : « Au terme de cet accord, l’Iran aura juste besoin de quelques années avant de pouvoir fabriquer sa bombe atomique. »

Le journal avertit également qu’en se focalisant trop sur la lutte contre Daech, les Occidentaux contribuent indirectement au renforcement de l’influence régionale de l’Iran, ce qui fait que l’Iran et ses alliés restent en position de force en Syrie, ajoute l’article.

Par la suite, le journal Israel Hayom met en garde contre « un autre grand danger » qui pourrait en résulter : l’apparition d’un croissant chiite, aux frontières du nord de la Palestine occupée, pour la première fois depuis le début des crises et tensions au Moyen-Orient : « Ce croissant chiite couvre une zone allant de Ras Naqoura à l’ouest du Liban jusqu’au triangle frontalier syro-jordanien dans les hauteurs du Golan. »

Des soldats israéliens sur le plateau du Golan. ©Le Monde

« En réalité, Israël n’a pas encore réussi à repousser l’Iran et ses alliés de la zone frontalière du Golan, tel qu’il était prévu par l’accord russo-américain », prétend Israel Hayom. L’article fait allusion ensuite aux déclarations « pertinentes » du chef du Mossad selon lesquels « Israël ne serait pas capable à lui seul de contrecarrer le renforcement du pouvoir nucléaire de l’Iran et toute éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes, sans coordination avec Washington, risquerait d’embourber le Moyen-Orient dans le chaos ».

« Les Iraniens sont maintenant en train de tester le président des États-Unis. Tout manque de détermination face à la Corée du Nord transmettrait aux Iraniens le message qu’il ne faut pas avoir peur de Donald Trump, “un tigre de papier” », souligne l’article, pour dire que cette approche n’est pas recommandée, quand il s’agit d’affronter la présence de l’Iran et de ses alliés, près des frontières de la Palestine occupée.

« Eu égard au poids militaire de ces éléments ennemis, précise l’article, notre objectif doit consister à redéfinir les lignes rouges d’Israël ».

« Si les grandes puissances n’ont pas réussi à garantir que l’Iran et ses alliés ne soient pas présents dans les zones frontalières, Israël devra le faire lui-même et abandonner sa politique de non-intervention dans la guerre en Syrie. »

Mais est-il vrai que les Israéliens ne sont pas encore intervenus dans la crise syrienne ? Difficile à croire... La générosité israélienne envers les terroristes opérant en Syrie fait depuis longtemps la une de l’actualité. Il y a 2 ans, le journal britannique The Daily Mail a écrit que plus de 2 000 terroristes actifs en Syrie ont reçu des soins médicaux en Israël qui ont coûté plus de 8 millions de dollars.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV