Les Nations unies ont mis en garde contre l’aggravation de la situation humanitaire et sanitaire à Gaza, sans manquer de réclamer la levée du blocus israélien sur la bande de Gaza.
Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a exprimé sa «préoccupation profonde» vendredi par rapport à la situation qui se détériorait toujours dans la bande de Gaza assiégée, trois mois après que l'approvisionnement en électricité a été sévèrement coupé par Israël.
« En plein été, avec des températures élevées, la fourniture d'électricité n'a pas dépassé six heures par jour depuis le début de la crise actuelle en avril et a souvent été inférieure à quatre heures », a déclaré la porte-parole du Haut Commissariat aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani lors d'une conférence de presse à Genève.
« Cela a un impact grave sur le niveau de services essentiels de santé, d'eau et d'assainissement », a déclaré Shamdasani, ajoutant que les coupures de courant à grande échelle représentaient un risque pour les résidents vulnérables de l'enclave côtière. Israël et l’Autorité palestinienne ne respectent pas leurs obligations consistant à promouvoir et à protéger les droits des habitants de Gaza », a-t-elle ajouté.
Les coupures de courant ont sérieusement affecté les hôpitaux de Gaza et d’après des sources médicales, des dizaines de patients dans l'enclave palestinienne assiégée, y compris des dizaines d'enfants atteints de fibrose kystique, étaient en «danger mortel» en raison de graves pénuries de médicaments.
En allusion à la situation déplorable des habitants de la bande de Gaza, la porte-parole du HCDH a ajouté que le blocus israélien imposé aux Palestiniens de la bande de Gaza aurait des impacts négatifs sur les civils.