Le vice-commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a souligné que l'Iran mettrait un terme à l'existence de Daech.
Le vice-commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Hossein Salami qui, s’exprimait lors d’une émission en direct à la chaîne 1 de la télévision iranienne, a déclaré que la mort en martyr de Hojaji injectait effectivement l’esprit de résistance et d’honneur au sein de la société.
Plus loin dans ses propos, ce haut responsable militaire iranien a déclaré :
« Lorsque le régime israélien a tué en martyr le général Allahdadi et quelques autres personnes dans le sud de la Syrie, nous avons déclaré la vengeance et nous l’avons faite à peine quelques jours après ce crime d’Israël. Lorsque les terroristes de Daech ont pris d’assaut notre Parlement et tué un nombre d’innocents, nous avons dit que nous allons nous venger contre Daech et nous l’avons fait. Et aujourd’hui, nous annonçons que nous allons éliminer définitivement Daech. »
Pour le vice-commandant en chef du CGRI, l’émergence de Daech et du terrorisme takfiriste est un produit commun des politiques des États-Unis, de la Grande-Bretagne, d’Israël et de leurs alliés régionaux.
« Daech a été formé pour être un contrepoids stratégique face à l’influence de la RII dans le monde de l’Islam. Les Américains et leurs alliés n’étaient pas capables de gérer les crises internationales, ils avaient donc besoin d’une force capable de réparer leur faiblesse sur l’échiquier mondial et engendrer des affrontements interethniques et interconfessionnels entre chiites et sunnites », a-t-il fait savoir.
Pour le général Salami, l’Arabie saoudite ne saura pas insécuriser la région par l’achat de plus de 110 milliards de dollars d’armements aux États-Unis.
« L’identité d’un pays ne se forme pas par l’achat des armements, c’est la volonté et l’indépendance d’un pays qui le rendent fort et puissant », a-t-il précisé.
"L'Arabie saoudite a-t-elle réussi à enregistrer des succès dans la guerre au Yémen?", s'est-il interrogé.