Le président turc a fait part des négociations du service de renseignement turc (MIT) avec l’Iran et la Russie afin d’accéder à un accord sur le sort de la ville syrienne d’Idlib.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, le président turc Recep Tayyip Erdogan qui s’exprimait, ce vendredi 11 août, a déclaré que le MIT entamerait bientôt des négociations avec l’Iran et la Russie en vue de trouver un accord sur le sort d’Idlib.
Lors d’un point de presse avec des journalistes à Ankara, il a espéré que le sort d’Idlib serait déterminé le plus rapidement possible lors des négociations d’Astana.
Le journal turc Hurriyet a écrit que M. Erdogan a ajouté que le passage frontalier entre la Turquie et la province syrienne d’Idlib resterait ouvert pour l’acheminement des aides humanitaires, sans omettre de promettre d’empêcher le transfert d’armes.
Après la libération de la ville d’Alep par l’armée syrienne et les forces de la Résistance, les opposants et les terroristes se sont déplacés vers Idlib, dont une grande partie est sous le contrôle du Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham).