« La violation du Plan global d’action conjoint (PGAC) sera certainement lourde de conséquences pour quiconque s’en rendrait coupable. Mais si cela se produit, l’Iran sera prêt à faire face à toute éventualité », a souligné le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales.
S’exprimant à la tribune de The Sasakawa Peace Foundation au Japon, devant plus de 300 experts et chercheurs japonais, sur les évolutions au Moyen-Orient et le rôle de l’Iran, Seyyed Abbas Araqchi vice-ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que les violateurs de l’accord nucléaire auraient à payer un lourd tribut.
Il a tenu à brosser un tableau clair des acquis du PGAC en matière de nucléaire et de levée des sanctions ainsi que de ses effets sur la croissance économique iranienne un an et demi après l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire et il a affirmé :
« L’accord nucléaire bénéficie du soutien de la Résolution 2231 du Conseil de sécurité et il est soutenu par l’Union européenne et la communauté internationale dans son ensemble. »
M. Araqchi a également dénoncé les nouvelles sanctions américaines contre l’Iran et soutenu le programme balistique de son pays qui, selon lui, s’appuie sur les capacités du peuple iranien et a une vocation défensive et dissuasive.
En allusion aux antécédents des relations entre l’Iran et le Japon, M. Araqchi a précisé que ces relations étaient toujours amicales, basées sur le respect mutuel et l’entente.
« Dans la période post-sanctions, la coopération économique irano-nipponne a connu une croissance considérable et l’on s’attend à ce qu’elle se développe rapidement », a-t-il ajouté.
Évoquant la présence de divers acteurs dans la région, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a dit que tout le monde reconnaissait le rôle de l’Iran en tant qu’acteur fort et influent au Moyen-Orient.
« L’Iran est l’un des pays plus sûrs et plus stables de la région et contrairement aux autres pays, sa puissance est due à son peuple », a-t-il indiqué.
Selon ce dernier, le terrorisme takfiriste constitue le plus grand défi de la région dont les dangers menacent le Moyen-Orient voire le monde entier.
« La lutte contre le terrorisme nécessite un consensus à l’échelle internationale », a-t-il réitéré.