Jisr TV, la chaîne satellitaire liée aux opposants syriens revient aujourd'hui, sur ce qu'elle avait annoncé le dimanche 6 août, concernant le maintien au pouvoir du président syrien pour dire que le communiqué de Riyad venait à l’affirmation de cette information.
La chaîne satellitaire des opposants syriens Jisr TV, a rapporté hier que le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir avait déclaré au Haut comité des négociations syriennes que Bachar al-Assad resterait au pouvoir.
" Le ministre saoudien a déclaré au Haut comité des négociations ( HCN) que le sort d'Assad était une question intérieure et que seuls les Syriens pouvaient en décider ", a dit un membre du HCN, Ahmed al-Asrawi, dans une interview avec Al-Mayadeen.
Al-Jubeir avait dit que le cours d'événements montrait que le départ d'Assad n'était plus possible dans la période de transition, rappelant qu'il fallait étudier la durée du maintien au pouvoir d'Assad pendant la période de transition ainsi que ses prérogatives pendant ce temps-là.
En réaction à la publication de cette nouvelle, le ministère saoudien des Affaires étrangères a démenti les dernières nouvelles concernant la récente prise de position d'Adel al-Jubeir envers la crise syrienne et le président Bachar al-Assad.
Le site web de Jisr TV a annoncé ce lundi 7 août que le communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères confirmait effectivement la nouvelle sur la récente prise de position d’al-Jubeir pour des raisons suivantes :
1- La position de Riyad à l'égard de la crise syrienne est basée sur la déclaration de Genève 1 et la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU. Il est clair que Washington et Moscou ont des divergences de vues sur l’interprétation de la déclaration de Genève1, d’autant plus que ladite déclaration ne fait pas une allusion explicite au sort de Bachar al-Assad. C’est pourquoi les États-Unis disent qu’avant le début de la phase de transition, Assad doit partir, mais la Russie affirme que le président syrien doit rester au pouvoir et a le droit de participer aux élections après la phase de transition. Elle insiste sur une clause de la déclaration de Genève1 qui rappelle que le peuple syrien à lui seul peut décider de son sort.
2- Tout en se référant aux déclarations d’al-Jubeir, l’on se rend compte du fait que Riyad n’insiste pas sur le départ du président syrien.
3- Le communiqué du Haut comité des négociations (HCN) n’évoque pas le sort de Bachar al-Assad mais par contre, il mentionne la réunion globale des opposants syriens à Riyad. En effet, ledit communiqué traite un sujet secondaire. Au lieu de discuter du sort d’Assad, certains membres du HCN ont parlé de leur rencontre amicale avec le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.