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Lutte anti-Daech: l’armée libanaise n’exclut pas une éventuelle coopération militaire avec Damas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée libanaise. (Photo d'archives) ©Al-Manar

Le ministre libanais de la Défense Yaacoub Al-Sarraf, n’a pas exclu une éventuelle coopération militaire de l’armée libanaise avec Damas dans le cadre de la lutte anti-Daech.

Bien que le ministre libanais ait toujours rejeté une coordination militaire entre l’armée libanaise et celle du gouvernement syrien, il n’exclut pas aujourd'hui une éventuelle coopération entre les deux pays.

Dans une interview accordée à l’une des radios locales du pays, le ministre libanais a déclaré: «La coopération militaire avec Damas ne poserait aucun problème si elle allait dans le cadre des intérêts nationaux du Liban.»

Revenant sur l’échange négocié de prisonniers entre le Front al-Nosra (actif à la frontière libano-syrienne) et le Hezbollah libanais (qui soutient militairement le gouvernement syrien face aux terroristes), cette haute autorité militaire libanaise a exhorté l’opinion publique de son pays à ne pas mettre sous pression l’armée et à ne pas saper ses plans antiterroristes.

Les cinq combattants du Hezbollah récemment libérés étaient en captivité pendant deux ans en Syrie.

À cette fin, le ministre libanais de la Défense a appelé le peuple et les responsables libanais, à soutenir unanimement l'armée qui se prépare pour une offensive militaire dans les villes de Ras Baalbek et d'al-Qaa, près des régions libanaises sous contrôle des terroristes.

Interrogé sur une éventuelle aide militaire américaine à l’armée libanaise dans sa lutte contre Daech, dans les hauteurs à l'est du Liban, Yaacoub al-Sarraf a rejeté toute demande d’aide aux États-Unis.

Au Liban, la décision militaire revient à l’armée, mais la politique de défense est décidée par le gouvernement, ce qui met parfois l’armée dans l’embarras en ce qui concerne ses objectifs opérationnels, et cela malgré les multiples menaces proférées dernièrement par des terroristes aux portes du Liban.

Dimanche 6 août, l’armée libanaise a pilonné les positions des rebelles armés dans les hauteurs de Ras Baalbek et d'al-Fakiha. Les détonations se sont fait entendre jusqu'à Békaa, une région périphérique du Liban, frontalière de la Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV