Un poids lourd de l’« opposition syrienne », Ahmad Jarba, qui dirige le nouveau mouvement Suriya al-Ghad, a expliqué dans une conférence de presse au Caire la raison pour laquelle l’Égypte a été choisie comme médiateur des accords de cessez-le-feu concernant la Ghouta orientale et Homs.
Jarba a ainsi affirmé : « C’est en raison de son impartialité envers chacune des parties en conflit et du fait des relations russo-égyptiennes que le choix du Caire en tant qu’hôte et médiateur s’est imposé comme une évidence. »
Jarba a prétendu aussi que la présence de l’Égypte en tant que superviseur des accords de cessez-le-feu allait créer un certain équilibre dans l’issue des discussions d’Astana : « À Astana, il n’y a aucune partie arabe et maintenant avec la signature des nouveaux accords de cessez-le-feu supervisés par l’Égypte, il y aura un équilibre. »
Jarba a enfin indiqué que son mouvement était finalement arrivé à la conclusion que la voie la plus rapide d’arriver à une solution convenable pour la Syrie était d’échanger avec la Russie.