Le missile balistique intercontinental russe RS-28 Sarmat est une arme dont les États-Unis devraient avoir peur, a écrit l’analyste militaire américain Dave Majumdar dans son article pour The National Interest.
Les lanceurs de missiles Sarmat sont hautement protégés, et ce, à telle enseigne que l’on devra effectuer au moins sept frappes nucléaires de précision pour détruire un lanceur Sarmat.
Chaque missile Sarmat peut porter entre dix et quinze ogives nucléaires indépendantes, alors que sa portée maximale est de 11 000 kilomètres.
Le nouvel ICBM RS-28 Sarmat a en fait remplacé son prédécesseur, le R36M2 Voevoda. La Russie se félicitait depuis longtemps que le missile Voevoda, que l’OTAN qualifie de « Satan », était classé comme le plus lourd missile balistique intercontinental au monde.
Le nouvel ICBM échappera à toute arme de défense antimissile que Washington pourrait installer. Il est capable d’atteindre pratiquement n’importe quelle cible sur le continent américain.
Il est conçu pour suivre des trajectoires de vol passant par le Pôle Sud, où il est le moins attendu et où n’existe aucun bouclier antimissile.