Le ministre qatari des Affaires étrangères a rejeté un dialogue sous condition avec les quatre pays arabes, affirmant que la liste des exigences de l’Arabie saoudite et de ses alliés était en violation du droit international.
Le chef de la diplomatie qatarie, cheikh Mohammed bin Abdoulrahman al-Thani a rejeté l'appel des quatre pays arabes (Arabie saoudite, Bahreïn, Égypte et Émirats arabes unis), sans omettre de préciser que les sanctions prises contre son pays étaient contraires au droit international.
" Il n'y a pas de vision claire à l'issue de la réunion de Manama, il n'y a qu'une politique obstinée de la part des pays auteurs du blocus et un refus d'admettre qu'il s'agit d'actions illégales ", a déclaré le chef de la diplomatie qatarie, cité par l’AFP.
Il a ajouté que le Qatar n’avait pris aucune décision sur le Hajj comme une affaire internationale et qu’il n’avait pas politisé cet événement important, déplorant la politisation du grand pèlerinage à La Mecque par l’Arabie saoudite.
Pour rappel, les ministres égyptien, saoudien, émirati et bahreïni des Affaires étrangères se sont réunis, dimanche 30 juillet à Manama ; réunion à l’issue de laquelle ils ont souligné qu’ils ne bougeraient pas d’un iota sur leurs positions, appelant Doha à remplir leurs exigences.
De son côté, le ministre bahreïni des Affaires étrangères cheikh Khalid ben Ahmed al-Khalifa a réitéré que les quatre pays arabes ne supprimeraient aucune clause de ces treize exigences "non négociables", tout en étant prêts à un dialogue sous condition avec le Qatar.