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Syrie : la population tribale a joué un rôle important dans la bataille antiterroriste

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La population tribale syrienne a joué un grand rôle dans la bataille menée par l’armée contre les terroristes. (Photo d’archives)

Le journal Al-Akhbar vient d’écrire que la participation aux côtés de l’armée des forces tribales est l’une des principales causes de l’accélération de la victoire sur Daech en Syrie.

Dans les trois premières années de la guerre en Syrie, la population tribale n’a pas véritablement pris part aux combats aux côtés de l’armée. En effet, soit elle est restée inactive, soit certains membres des tribus ont rejoint des groupes armés d’opposition.

Certains analystes évoquent le retard pris dans l’adhésion des forces tribales à l’armée par plusieurs phénomènes.

L’une de ces raisons serait le fait que certaines tribus ont des origines qataries ou saoudiennes et que leurs pays d’origine ont tenté de les incorporer dans les principaux groupes terroristes sévissant en Syrie, à savoir Daech et le Front al-Nosra.

L’une des autres raisons de l’inactivité de la population tribale au cours des premières années de guerre a été le fait qu’il y avait de véritables propagandes médiatiques étrangères faisant croire que la guerre en Syrie était une guerre de religion. 

Mais il faut tout de même préciser que les personnalités les plus importantes au sein de la population tribale ont soutenu relativement rapidement les forces de l’armée et que ceux qui sont entrés dans les rangs terroristes n’ont été que des individus sans grande importance ou encore de très jeunes hommes.

Ce soutien s’est fait dans un premier temps avec l’organisation de rassemblements appelés les « Tentes nationales ».

Peut-être peut-on dater l’entrée en guerre contre Daech de la population tribale au moment de la bataille de Hassaké. Cette présence importante des éléments tribaux à Qamichli et à Hassaké s’est accompagnée de la mise en place des Forces de défense nationale et des forces appelées les « Maghawir ». Le nombre des forces tribales au sien de ces deux institutions a atteint plus de 5 000 personnes, les deux formations ayant par ailleurs joué un rôle non négligeable dans la neutralisation des attaques de Daech sur les banlieues de Qamichli et de Hassaké.

Les crimes commis par Daech contre les tribus d’al-Shaitat et d’al-Bousraya ont fait que des centaines d’individus de ces tribus ont fui leurs maisons pour rejoindre ensuite les forces syriennes présentes à Deir ez-Zor et à Palmyre.

À Raqqa aussi, la bataille contre Daech a été menée en bonne partie par les forces tribales qui consistent la moitié des Forces démocratiques syriennes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV