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Washington et ses alliés condamnent le test du lance-missile Simorgh

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo de la fusée Simorgh, publiée par le ministère iranien de la Défense, le 27 juillet 2017. ©AFP

Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont condamné le test d’un lance-satellite iranien, intitulé Simorgh.

En violation du droit international qui autorise tous les États à faire des avancées scientifiques, Washington et ses alliés européens, Londres, Paris et Berlin, ont durci le ton, vendredi 28 juillet, contre l’Iran, au lendemain de l’essai d’un lanceur de satellite à des fins scientifiques.

Dans un communiqué conjoint, les États-Unis et la Troïka européenne ont déclaré que le test de ce lance-satellite « reste incompatible avec la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Le communiqué a ensuite appelé l’Iran à « ne pas entreprendre des activités qui soient liées à des missiles balistiques et ne pas tirer des missiles à tête nucléaire ».

Les États-Unis et leurs alliés ont dit que « les lance-satellites utilisent des technologies liées à celle indispensable au développement des missiles balistiques ».

L’ambassadrice des États-Unis à l’ONU Nikki Haley lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche à Washington. ©AFP

Outre ce communiqué, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies Nikki Haley a émis un autre communiqué dans lequel elle a écrit : « Washington ne permettra pas à l’Iran d’entreprendre des mesures qui menacent nos intérêts et ceux de nos alliés ».

Elle a menacé l’Iran de subir les conséquences de tout acte provocateur et du non-respect des résolutions du Conseil de sécurité.

Dans la foulée, le département du Trésor des États-Unis a adopté de nouvelles sanctions contre l’Iran, sous le prétexte de ses activités balistiques. Il a aussi placé le nom de six sociétés iraniennes sur la liste de sanctions.

Ce département a accusé ces entreprises d’aider la République islamique d’Iran à lancer sa fusée Simorgh.

Ces nouvelles sanctions s’ajoutent à celles qui ont été récemment adoptées par le Congrès américain, en attendant d’être promulguées par le président américain Donald Trump.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV