Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont condamné le test d’un lance-satellite iranien, intitulé Simorgh.
En violation du droit international qui autorise tous les États à faire des avancées scientifiques, Washington et ses alliés européens, Londres, Paris et Berlin, ont durci le ton, vendredi 28 juillet, contre l’Iran, au lendemain de l’essai d’un lanceur de satellite à des fins scientifiques.
Dans un communiqué conjoint, les États-Unis et la Troïka européenne ont déclaré que le test de ce lance-satellite « reste incompatible avec la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Le communiqué a ensuite appelé l’Iran à « ne pas entreprendre des activités qui soient liées à des missiles balistiques et ne pas tirer des missiles à tête nucléaire ».
Les États-Unis et leurs alliés ont dit que « les lance-satellites utilisent des technologies liées à celle indispensable au développement des missiles balistiques ».
Outre ce communiqué, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies Nikki Haley a émis un autre communiqué dans lequel elle a écrit : « Washington ne permettra pas à l’Iran d’entreprendre des mesures qui menacent nos intérêts et ceux de nos alliés ».
Elle a menacé l’Iran de subir les conséquences de tout acte provocateur et du non-respect des résolutions du Conseil de sécurité.
Dans la foulée, le département du Trésor des États-Unis a adopté de nouvelles sanctions contre l’Iran, sous le prétexte de ses activités balistiques. Il a aussi placé le nom de six sociétés iraniennes sur la liste de sanctions.
Ce département a accusé ces entreprises d’aider la République islamique d’Iran à lancer sa fusée Simorgh.
Ces nouvelles sanctions s’ajoutent à celles qui ont été récemment adoptées par le Congrès américain, en attendant d’être promulguées par le président américain Donald Trump.