Dans un récent article, le journal Al-Thawra étudie les liens de cause à effet qui existent entre la crise provoquée par Israël à Qods occupée et la guerre en Syrie.
Selon le journal, les démarches entreprises par le régime israélien à Qods occupée, à savoir la judaïsation et les offenses faites aux Palestiniens et à la mosquée al-Aqsa, n’auraient jamais été possibles sans la guerre qui s’abat depuis six ans sur la Syrie. Il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’il existe un lien direct entre de lourdes défaites des terroristes soutenus par Israël en Syrie et les tensions à Qods occupée.
Comme si Tel-Aviv tentait de récompenser les revers cumulés en Syrie et en Irak, en s’acharnant sur la ville de Qods et en essayant d’en effacer l’identité musulmane. En Syrie, le régime de Tel-Aviv avait largement misé sur le Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham) et Daech pour provoquer l’implosion de l’État syrien et, partant, faire avancer ses projets expansionnistes. Or Israël est sur le point de perdre la partie.
Cette terrorisante perspective pousse Tel-Aviv à enfoncer dans l’erreur : pendant six ans, Israël et son protecteur américain ont tenté de miner les fondements de ce qui constitue depuis plus de soixante ans le dénominateur commun des masses musulmanes, à savoir la cause palestinienne.
En créant de toute pièce le terrorisme takfiriste et ses différents avatars, Israël a réussi à désunir les rangs des musulmans. Mais la désunion n’a jamais provoqué la rupture. Il a fallu le « Printemps arabe », les interventions militaires occidentales en terre musulmane puis les six ans de guerre fratricide syro-irakiennes pour que le vaste complot se dévoile et que les masses musulmanes se ressaisissent.
En Irak et en Syrie, les armées nationales sont parvenues à acculer les terroristes dans leurs derniers retranchements au grand dam d’Israël qui fait face à Qods occupée à ce dont il n’a cessé d’avoir peur : le retour de la Palestine sur le devant de la scène.