L’Organisation des Nations unies confirme la responsabilité de l’Arabie saoudite dans la mort d’une vingtaine de civils, tués lors d’un bombardement visant Taëz.
Ce vendredi 21 juillet, le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU a reconnu coupable la coalition militaire anti-yéménite, dirigée par l’Arabie saoudite, du massacre d’une vingtaine de civils, tués par une frappe aérienne visant un camp de déplacés dans la région de Mawza, près de Taëz, la grande ville du sud-ouest du Yémen. Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme a souligné qu’il n’y avait pas d’objectifs militaires dans la région visée.
L’ONU a réclamé l’ouverture d’une enquête complète et impartiale sur le massacre de Taëz.
Des milliers de civils ont trouvé la mort, depuis le début de la campagne militaire saoudienne contre le Yémen, mais ces attaques sont rarement condamnées par les Nations unies.
Par ailleurs, ces deux ans de guerre injuste a tellement affaibli le système de santé yéménite que le pays est frappé par la pire épidémie de choléra.
Dans la foulée, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rapporté que presque 368.200 cas présumés de choléra avaient été recensés depuis le début de l’épidémie fin avril.
L’OMS a annoncé que 5.000 nouveaux Yéménites tombaient malades chaque jour avec des symptômes de choléra.