Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères vient de déclarer lors d’une conférence de presse que les différends issus de la mise en application de l’accord sur le nucléaire iranien et notamment les questions relatives au seuil des réserves d’eau lourde avaient été toutes réglées jusque-là, dans le cadre des négociations qui se déroulent tous les trois mois entre toutes les parties de l’accord.
Il a ajouté en réponse à une question sur l’entretien qui a eu lieu entre Benyamin Netanyahou et Emmanuel Macron au sujet de l’accord sur le nucléaire et de son Plan global d’action commun, que l’accord de Vienne a été signé le 14 juillet 12015 entre l’Iran et le G5+1 et qu’il est applicable depuis le 16 janvier 2016.
Le porte-parole de l’appareil diplomatique français a ajouté : « Dix-huit mois après la mise en application de cet accord, les résultats sont satisfaisants même s’il existe quelques petits problèmes rapportés par l’agence. »
Il a ainsi prétendu que le seuil de réserve d’eau lourde a été parfois dépassé par l’Iran, mais que « ces problèmes relatifs à l’application du PGAC ont été réglés dans le cadre de la commission conjointe qui réunit toutes les parties de l’accord tous les trois mois. »
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a poursuivi : « Le président Macron a rappelé l’importance de l’accord de Vienne et a affirmé que la France ne souhaitait pas des négociations nouvelles ou la réouverture du dossier. Il a ajouté aussi qu’il soutenait sincèrement une mise en application concrète et complète de cet accord. »