L’armée libanaise s'apprête à mener une grande offensive visant à chasser les terroristes de Daech et du Front al-Nosra des régions de l’est du Liban.
Le quotidien libanais al-Akhbar vient de faire part des préparatifs et des mesures lancées par l’armée libanaise à cette fin pour protéger les civils qui pourraient se trouver entre deux feux.
Alors que l’ombre des opérations de chasse aux terroristes plane sur les hauteurs est du Liban, l’armée libanaise agit pour renforcer la protection des civils et empêcher l’infiltration des éléments terroristes dans les camps de réfugiés syriens.
Selon ce rapport, la ville d’Ersal s’est déclarée pour l’accueil des « frères syriens et libanais » en conformité avec l’action de l’armée.
Les préparatifs logistiques et militaires de l’armée pour libérer les hauteurs d’Ersal, Ras Baalbek et al-Qaa dans les régions est du Liban ont été déjà lancés, selon les informations qui n’ont rien fourni sur la date exacte de l’offensive anti-terroriste.
Malgré certaines divergences entre des partis politiques libanais, il paraît que certaines coordinations inévitables à cette fin, ont eu lieu entre les armées libanaise et syrienne et le Hezbollah, l’information qui a été confirmée par plusieurs sources militaires.
Selon une source locale, liée au front de la bataille du Jurd, une région sous contrôle de Daech et du Front al-Nosra, les forces anti-terroristes sont prêtes et n’attendent que le feu vert du Hezbollah.
Les négociations Damas-Beyrouth sur le lancement d’une offensive conjointe anti-terroriste ont été suspendues après les frappes syriennes contre les positions des terroristes sur les hauteurs Falita-Ersal, à la frontière libanaise. Le gel a eu lieu après que le chef d’al-Nosra (branche syrienne d’al-Qaïda) dans le Qalamoun, Abu Malek al-Talli, revient sur ses positions sur un retrait sûr des terroristes avec leurs armes légères vers Idlib. La même décision de la part de Daech. Le groupe terroriste renonce à se retirer des hauteurs de la région.