Lors d’une conférence de presse, le lundi 17 juillet, à Washington, le porte-parole de la Maison-Blanche a réagi à la mise en garde du chef d’état-major des forces armées iraniennes sur d’éventuelles sanctions américaines contre le CGRI.
En fait, c’est lors d’un forum réunissant, le dimanche 16 juillet, les commandants de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) que le général de brigade Mohammad Baqeri, cité par l’agence de presse iranienne Tasnim, a sérieusement mis en garde les autorités américaines à ce sujet :
« Une assimilation du CGRI aux groupes terroristes et le recours à des sanctions semblables contre le CGRI feraient courir un grand risque aux Américains et à leurs forces et bases militaires dans la région. »
« Un haut commandant du CGRI a affirmé que si les États-Unis considéraient cette force comme un groupe terroriste et imposaient de nouvelles sanctions, cela entraînerait de grands risques pour les États-Unis. Avez-vous une réaction à ces déclarations ? » a demandé lundi un journaliste à Sean Spicer.
Et c’est ainsi que le porte-parole de la Maison-Blanche lui a répondu :
« Je ne crois pas que nos forces... jamais... Quel est le terme que vous avez utilisé ? »
Spicer a ensuite continué en ces termes :
« [Elles] ne seront pas en danger. Je crois que nos forces sont la plus grande machine de guerre au monde. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour protéger notre pays et écarter les menaces. »
Les déclarations de Sean Spicer interviennent alors que bon nombre d’analystes politiques ont mis en garde, ces derniers mois, Washington contre le fait de mettre sur le même plan le CGRI et les groupes terroristes et l’ont averti des dangers qui pourraient en résulter.