A Bruxelles, à l’occasion de l’anniversaire du coup d’Etat militaire manqué, les propos virulents du président turc Recep Tayyip Erdogan sont sévèrement condamnés par Sebastian Kurz, le ministre autrichien des Affaires étrangères, qui demande la fin des négociations d'adhésion à l'UE avec la Turquie.
Le président Erdogan a promis le 16 juillet d’«arracher la tête des traîtres» responsables de la tentative de putsch de l'été dernier, imputée par Ankara au prédicateur Fethullah Gülen, qui nie toute implication.
«Ces déclarations d'Erdogan ne sont pas les pires. Le pire c'est ce qui se passe quotidiennement en Turquie», a estimé Sebastian Kurz à Bruxelles.
En allusion aux arrestations et limogeages massifs des opposants en Turquie, le ministre autrichien a déclaré que l’Europe ne devait pas se comportait comme un simple observateur.
Il a de même réitéré sa demande de fermer la voie méditerranéenne sur les réfugiés et s’est félicité de la révision de la question des réfugiés en Italie et dans l’UE.
« Le sauvetage des migrants en Méditerranée ne doit pas être accompagné d’un billet pour l’Europe centrale. L’Italie a besoin de notre solidarité. Nous devons lui apporter notre soutien en fermant la voie méditerranéenne », a-t-il souligné.