Les militaires saoudiens ont pris d’assaut deux autres quartiers à al-Awamiyah et ouvert le feu sur les habitants avant de blesser trois citoyens.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, alors que les agressions à al-Awamiyah sont entrées dans leur troisième mois, le silence et la passivité de la communauté internationale ont rendu les Saoud de plus en plus insolents dans leurs crimes à l’encontre des habitants de cette ville majoritairement chiite.
En allusion à la poursuite des attaques des forces de sécurité saoudiennes contre les habitants d’al-Awamiyah, le site web d’Al Naba TV a annoncé qu’elles avaient pris d’assaut les quartiers d’al-Jomaima et d’al-Shukrallah et blessé trois personnes.
Les forces saoudiennes utilisent jour et nuit toutes sortes d’armes contre les maisons d’habitation, les mosquées et les écoles dans la ville d’al-Awamiyah, ne faisant preuve d’aucun respect à l’égard des exemplaires du noble Coran qui se trouvent à l’intérieur des sites religieux.
Les quartiers de cette ville sont devenus de vrais champs de bataille et le processus de destruction des maisons dans le vieux quartier d’al-Massoura se poursuit.
Les forces saoudiennes ont à maintes reprises attaqué al-Awamiyah, notamment le vieux quartier d’al-Massoura où elles ont détruit de nombreuses habitations. Sous prétexte d’élargir le quartier, les autorités saoudiennes envisagent de détruire toutes les maisons.
Les forces de réaction rapide saoudiennes prétendent que pour combattre le terrorisme et sauvegarder la sécurité, ce quartier, qu'elles considèrent comme une source d’inspiration pour les protestataires, doit être démoli.
Les chiites représentent 10 à 15 % de la population de l’Arabie saoudite. Ils sont essentiellement installés dans la province d’ach-Charqiya qui regroupe plusieurs régions et où se trouve le gisement de pétrole le plus important du pays.
Depuis février 2011, les opposants saoudiens organisent des protestations de rue dans la province d’ach-Charqiya, notamment à al-Awamiyah, pour réclamer la libération de tous les prisonniers politiques, la liberté d’expression, la tenue de rassemblements et la fin de la discrimination.
