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Israël se désespère de Moscou et de Washington

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les soldats israéliens dans la région occupée du Golan syrien. ©Sputnik

Maariv évoque, dans un récent article, les modalités par lesquelles Israël compte entraver la jonction des forces de la Résistance en Syrie et en Irak. « Le pont terrestre qui relie le nord de l’Irak à la Syrie, puis au Liban et enfin à la Méditerranée menace les intérêts d’Israël et c’est sur l’Arabie saoudite qu’il faut compter pour contrer l’Iran, affirme le journal.

L’article prétend que ce pont terrestre élargit l’influence iranienne en Syrie et au Liban et fournit à l’Iran l’accès à la Méditerranée via le port de Lattaquié. L’article revient ensuite sur les raisons qui motiveraient les inquiétudes israéliennes à ce sujet : « en effet, qu’un pont soit établi entre le nord irakien et la Méditerranée avec en toile de fond l’élargissement de l’influence iranienne, empêcherait Israël de s’informer “dûment” des convois de transport d’armes et de munitions à destination du Hezbollah. Cette voie ôterait aussi à Israël la possibilité de perturber le transit d’armes pour le Hezbollah »

Par la suite, le journal va plus loin dans ses spéculations et se fonde sur de simples hypothèses pour justifier une éventuelle action militaire contre le Hezbollah : « Israël s’inquiète en effet des possibilités que ce pont terrestre irait offrir au Hezbollah en termes de fabrication d’armes et de missiles. Le Hezbollah pourrait même se doter d’une usine de fabrication de missiles à la faveur de ce pont terrestre ».

Mais que compte faire Israël ?

« Israël croit que seuls les États-Unis sont capables d’empêcher l’Iran de concrétiser ce pont, mais il ignore si les Américains en ont réellement la volonté de le faire.

Comme cité précédemment, Tel-Aviv ne veut pas d’une présence militaire russe dans le sud de la Syrie et près de ses frontières au Golan et préfère donc mettre la mission sur le dos des américains, car les relations de Moscou avec Téhéran et le Hezbollah sont très proches et menacent les intérêts israéliens ». Après avoir évoqué à demi-mot « la méfiance israélienne » à l’égard des Américains et des Russes, le journal suggère qu’Israël devrait pousser l’Arabie saoudite à mettre en échec les projets iraniens : 

« Le ministre des Affaires militaires, Liberman croit qu’outre Israël, les pays arabes de la région honnissent l’Iran et que cette hostilité pourrait servir les intérêts d’Israël suivant le principe : “l’ennemi de mon ennemi est mon ami”. Ce qui explique d’ailleurs le renforcement des liens entre Tel-Aviv et Riyad. De multiples rencontres ont eu lieu ces dernières années entre les autorités saoudiennes et israéliennes surtout entre les responsables du Mossad et du Renseignement saoudien ».

Le journal évoque la rencontre en 2007 de l’ancien Premier-ministre israélien Ehud Olmert et l’ex chef du Renseignement saoudien, Bandar Sultan . Rencontre au cours de laquelle « l’idée des frappes aériennes israéliennes via le ciel saoudien contre les sites nucléaires iraniens » avaient été abordée. Maariv se félicite aussi d’un autre « projet phare qui fait son cours » et qui prévoit « la liaison ferroviaire entre Israël et la Jordanie » auquel pourrait participer l’Arabie saoudite.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV