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Le président US pris de court par la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les pourparlers d’Astana 6. ©Sputnik

DEBKAfile, site proche du milieu du renseignement de l’armée israélienne, revient sur le feu vert russe à l’Iran pour qu’il accueille le sixième round des pourparlers syro-syriens : « Le fait que la Russie ait donné son aval à ce que l’Iran accueille Astana 6 prive de facto les États-Unis, la Jordanie et l’opposition syrienne de la possibilité d’y assister. Moscou vient ainsi d’éliminer les États unis, un véritable choc pour la partie américaine. »

Et le site de poursuivre : « En effet les Russes sont sur le point de faire passer un message aux Américains : ils sont prêts à soutenir jusqu’au bout la présence militaire iranienne en Syrie ».

DEBKAfile n’y apporte aucun commentaire, mais ce message est aussi adressé à Israël, dont les officiels ne cessent de réclamer ces derniers temps le « départ d’Assad, de l’Iran et du Hezbollah » de Syrie. 

Mais le choix de Téhéran pour accueillir les pourparlers syro-syriens n’est pas le seul « choc infligé » par Poutine aux États-Unis et à Israël. La Russie vient de doter la DCA syrienne de canons électromagnétiques qui paralysent les radars des avions israéliens et provoquent leur crash. Un premier drone israélien a d’ailleurs été abattu mardi dans le sud de la Syrie. À Tel-Aviv, le message a été reçu 5 sur 5 : les Israéliens ont arrêté net leurs frappes contre les positions de l’armée syrienne à Quneitra. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV