En allusion à l’examen des options militaires de l’administration de Trump à l’encontre de la Corée du Nord l’ancienne porte-parole du département d'État américain, Marie Harf a reconnu :
« Le plus grand défi des États-Unis consiste en ce qu’aucune des options militaires américaines ne soit efficace à l’égard de Pyongyang.
La Corée du Nord détient 10 à 20 armes nucléaires et l’option militaire ne sera pas adéquate face à Pyongyang. Équipé de cette quantité d’armes ce pays est en mesure de réduire à néant Séoul », a-t-elle averti.
Les options militaires, a-t-elle poursuivi, qui sont en train d’être examinées ne font pas partie des meilleurs choix. Notre option qui est d’installer à court terme un bouclier antibalistique américano-sud-coréen ne restera pas toujours efficace.
Marie Harf n’a pas oublié de critiquer la Chine pour ne pas exercer des pressions sur la Corée du Nord.
«Enfin les États-Unis doivent engager le dialogue avec la Corée du Nord et recourir à la diplomatie », a-t-elle reconnu.
Selon des sources militaires sud-coréennes, la Corée du Nord a testé, mardi matin 4 juillet, un missile balistique intercontinental (ICBM). Ce missile a été tiré depuis une province nord-coréenne située non loin des frontières chinoises.
Le président sud-coréen Moon Jae-In a appelé à la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) en vue de mettre au point ce tir de missile nord-coréen.
Ce tir de missile nord-coréen s’est effectué une fois que les présidents américain et sud-coréen respectivement Donald Trump et Moon Jae-In se sont rencontrés le vendredi 30 juin à la Maison Blanche. Lors de cette entrevue, les deux chefs d'État avaient notamment évoqué la menace nord-coréenne. Ils ont insisté sur le renforcement des pressions sur la Corée du Nord pour contrer ses activités atomiques.
Depuis 2017 la Corée du Nord a procédé à 13 reprises à des tirs de missiles à longue et à courte portée.