Les États-Unis actualisent l’option militaire à l’encontre de la Corée du Nord.
« Si la Corée du Nord procède à de nouveaux essais nucléaires souterrains et aux tirs de missiles balistiques, ce qui fait preuve que ce pays a enregistré des progrès considérables en matière de développement des armes pour attaquer les États-Unis, des options dont une riposte militaire seront remises au président américain, Donald Trump », a rapporté la chaîne d’information CNN citant des responsables de la Maison Blanche.
Herbert R. McMaster, conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche a réaffirmé explicitement le jeudi 29 juin que les options militaires avaient été élaborées.
« Des responsables américains estiment que la Chine n’avait pas entrepris des efforts spéciaux pour réfréner la Corée du Nord et Pékin ne n’intéresse pas à exercer des pressions sur Pyongyang », a-t-il prétendu.
« Toutes les options ont été élaborées car le président Trump nous a précisé qu’il n’accepterait la puissance nucléaire nord-coréenne ainsi qu’une menace qui représente un danger pour les États-Unis et le peuple américain », a-t-il renchéri.
Nous, a-t-il martelé, ne pourrons pas répéter la même approche stérile du passé. Le président Trump nous a ordonné de ne pas la reproduire et d’élaborer une gamme d’options, y compris l’option militaire dont personne ne s’y intéresse. La menace est très imminente, a dit l'intéressé, fidèle à la rhétorique belliciste de l'administration US dans la quasi totalité des dossiers internationaux.
Pyongyang a défié à plusieurs reprises cette rhétorique en procédant, suivant son droit à l'autodéfense, à des essais de missiles balistiques. La Corée du Nord compare Trump à Adolf Hitler et sa politique, à la politique nazie.