Pour le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, le Hezbollah profiterait de la situation en Syrie pour consolider sa présence au sud du Liban et sur les frontières avec Israël (Palestine occupée).
Lors de la conférence annuelle du Centre interdisciplinaire d’Herzliya, où sont réunies de nombreuses personnalités politiques israéliennes et internationales, Lieberman a appelé, le mercredi 21 juin, à un règlement du conflit régional avec l’Arabie saoudite et d’autres monarchies du golfe Persique, car « sans cela, l’accès à une solution politique de la question palestinienne n’a pas de sens ».
« Nous ne comptons pas lancer une guerre, ni en été, ni en automne, ni au nord, ni au sud. Au contraire, nous essayons d’éviter une guerre. Les conflits ont endigué le développement des relations avec les pays du golfe [Persique], elles ont reculé d’au moins une décennie », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « Mahmoud Abbas fait pression sur le Hamas pour l’inciter à entrer en guerre avec Israël. »
D’autre part, Yisrael Katz, ministre israélien du Transport, du Renseignement et de l’Énergie atomique, a appelé à la normalisation des relations avec Riyad et souhaité une visite du Premier ministre Benyamin Netanyahu en Arabie.
« Nous ne voulons pas une autre guerre dans la bande de Gaza », a prétendu Lieberman.