Dans un message adressé au Premier ministre libanais Saad Hariri, les États-Unis mettraient en avant l’irrévocabilité des lois rendant impossible toute modification ou diminution des sanctions décidées par Washington contre le Hezbollah et déconseillent au Premier ministre libanais de se rendre à Washington dans le but de changer cet état de fait, nous en informe le web site libanais al-Madan citant des sources informées.
Ces sources ont par ailleurs tenu à préciser que si le voyage du PDG de la banque centrale libanaise aux États-Unis a été possible, c’est tout simplement parce que ce dernier a accepté de se plier à l’intégralité des conditions décrétées par la Réserve fédérale des États-Unis, ce qui lui a permis de ne pas être concerné par les sanctions touchant les individus.
Les États-Unis ont jusqu’à ce jour imposé de multiples restrictions à l’encontre du Hezbollah. Dans le dernier cas, le nom du directeur du conseil exécutif du mouvement, Hachim Safi al-Din, a été ajouté sur la liste noire américaine en raison de sa prétendue implication dans des opérations terroristes au Moyen-Orient.
En 2016, les États-Unis avaient également imposé au Hezbollah de nouvelles sanctions bancaires que Naïm Qassem, le vice-secrétaire général de ce mouvement, avaient alors qualifiées d’« inefficientes ».
Or, en ce moment même, Washington s’apprête à imposer un nouvel embargo contre le Hezbollah, embargo qui visera cette fois les partisans du mouvement.
Dans un rapport, Reuters a récemment fait état des inquiétudes du gouvernement libanais au sujet de l’impact négatif que ces sanctions visant un des principaux acteurs du pays auront sur le secteur bancaire.