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Moscou et Téhéran convergent vers une même solution à la crise au Qatar

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Sergueï Lavrov (G) et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif discutent du Qatar et de la Syrie, à Astana, au Kazakhstan, le 9 juin 2017. ©AP

En marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai à Astana, au Kazakhstan, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a rencontré ce vendredi son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.

Les discussions des deux diplomates ont porté sur les crises au Qatar et en Syrie. Ils sont arrivés à s’attendre sur la position à adopter face aux tensions qui opposent le Qatar à certains pays arabes du golfe Persique.

Cité par l’agence ITAR-TASS, M. Lavrov a déclaré que son entretien avec M. Zarif était positif, qu’ils avaient bien avancé dans le dossier du Qatar et convenu des modalités de leur coopération bilatérale pour gérer le conflit.

« Le président Poutine est d’avis que cette crise doit être débattue autour de la table des négociations afin que toutes les inquiétudes soient dissipées. L’Iran est du même avis », a-t-il indiqué.

En effet, l’Arabie saoudite, l’Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis accusent le Qatar d’être un facteur d’instabilité dans la région. Ils ont décidé de rompre leurs relations diplomatiques avec ce petit pays du golfe Persique et de lui imposer un blocus terrestre, maritime et aérien.

Cette brouillerie inouïe a débuté lorsque l’agence de presse officielle du Qatar a attribué à l’émir Tamim ben Hamad Al Thani des déclarations sur l’Iran qui ont causé la polémique et fâché les moins conciliants : il n’avait pourtant fait que considérer l’Iran comme « une grande puissance et un garant de la stabilité régionale ».     

Au regard de Téhéran, dans la conjoncture actuelle où le monde entier se débat avec le déferlement du terrorisme et la crise israélo-palestinienne, le regain de tension entre les pays arabes du golfe Persique n’est dans l’intérêt d’aucun État.

La RII a appelé les pays en conflit à observer les expériences amères de la région, à faire preuve de moins de sentimentalisme, mais de plus de diplomatie et de raison, pour établir des rapports de « bon voisinage » autour du golfe Persique et revenir au calme.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV