Les chasseurs américains ont frappé en 2017 à trois reprises les positions des forces syriennes et leurs alliés.
Il s’agit d’une démarche américaine qui a son sens : les États-Unis entendent démarquer la zone d’influence de la Russie en Syrie en prélude à son démembrement. Selon Sputnik, les Américains ont réfuté toute intention de vouloir en découdre avec le gouvernement syrien dans la foulée de leurs frappes anti-syriennes du 6 juin. Ils ont affirmé toutefois vouloir « se défendre » si les forces alliées de Damas ne quittaient pas le pan de territoire que Washington qualifie de « zones sécurisées ».
Le journal russe Nezavissimaïa Gazeta écrit : « En effet, les États-Unis cherchent, via des frappes contre Damas et ses alliés, à envoyer le message suivant à Moscou : “Ne t’approche plus de mon pré carré en Syrie !” Pour Washington, la Syrie en tant qu’État n’existe plus. »