TV
Infos   /   A La Une   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

La France n’a aucune preuve du piratage des élections par la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La campagne d'Emmanuel Macron aurait prétendument été ciblée par des hackers russes. Pourtant, le France n’a jamais eu de preuve. @AFP

Avant l’élection d’Emmanuel Macron, l’impact des cyberattaques lors de la présidentielle américaine avait alarmé les autorités françaises, qui sensibilisaient les partis politiques aux risques de piratage. Aujourd’hui, ces prétendues menaces de cyberattaques contre la présidentielle française de 2017 ne sont plus crédibles.

Guillaume Poupard, directeur de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, a déclaré à l’AP qu’il n’existait aucune preuve attestant d’un piratage de la campagne électorale de Macron.

Dans un rapport, Trend Micro, une firme de cybersécurité japonaise, a affirmé qu’entre le 15 mars et le 17 avril, quatre noms de domaine proches de ceux utilisés par le parti d’En Marche ! ont été créés par des hackers pour piéger les collaborateurs du mouvement dans le but de saborder la campagne d’Emmanuel Macron. Son directeur de campagne a tout de suite pointé du doigt les hackers russes. Macron a même interpellé l’UE en la sommant d’adopter une position ferme envers la Russie.  

La France était alors effrayée à l’idée une cyberattaque comme celle qui avait perturbé la présidentielle américaine qui visait à favoriser l’élection de Donald Trump et à discréditer la campagne électorale d’Hillary Clinton. Le rapprochement idéologique de Marine Le Pen et de Donald Trump ne faisait qu’attiser les craintes.

Les accusations contre la Russie sont désormais balayées d’un revers de main puisque « ce piratage était si simple qu’il aurait pu être commis par n’importe quel hacker », a indiqué Guillaume Poupard.

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information suit encore de près l’affaire. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV