Les États-Unis et la Chine débattent du calendrier d’une action punitive de l’ONU contre la Corée du Nord, a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.
Les États-Unis et la Chine sont en train de négocier sur un calendrier visant à durcir les pressions contre Pyongyang.
De nouvelles mesures punitives du Conseil de sécurité de l’ONU contre la Corée du Nord sont envisageables. La Chine et les États-Unis se discutent de la date de leur réalisation et pourraient prendre une décision à cette fin cette semaine, a annoncé l'ambassadeur américaine aux Nations unies hier mardi 30 mai.
Selon les diplomates onusiens qui ont requis l’anonymat, la Chine serait d’accord avec de nouvelles sanctions contre son allié nord-coréen, lorsqu’il s’agit d’un essai nucléaire ou d’un test de missile balistique à longue portée.
Pour Pékin qui s’est alarmé de la rhétorique agressive et de la démonstration de force irréfléchie de Trump contre Pyongyang, le seul bon choix possible est le dialogue.
Les États-Unis envisagent de poursuivre leurs pressions sur la Chine, a ajouté la diplomate américaine à l’ONU, tout en coopérant avec le médiateur chinois.
Les États-Unis restent ouverts à toute initiative proposée par Pékin, qui puisse obtenir des changements dans la politique nord-coréenne, a précisé Nikki Haley.
La Corée du Nord qui n’a pas caché ses ambitions nucléaires a fait savoir qu'elle répliquerait par une attaque à toute attaque à son encontre.
Lors de sa rencontre début avril avec Donald Trump, le Président chinois Xi Jinping a demandé à Washington de ne pas entreprendre de mesures unilatérales sévères contre la Corée du Nord dans les 100 jours à venir. Pendant cette période, Pékin a promis d'obtenir par ses propres moyens des changements dans la politique nord-coréenne.
La période de 100 jours expire début juillet.
Les sanctions onusiennes et celles imposées unilatéralement par certains pays à Pyongyang n’ont pas empêché les Nord-Coréens de poursuivre leurs activités nucléaires.