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Bahreïn: poursuite des manifestations en soutien au cheikh Issa Qassem

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation en soutien au cheikh Issa Qassem, le mardi 23 mai 2017. ©iqna

Diverses localités bahreïnies ont été, lundi 29 mai au soir, le théâtre de manifestations en soutien au cheikh Issa Qassem, l’éminent dignitaire religieux chiite, ainsi qu’aux familles des martyrs du quartier d’al-Diraz.

Ils étaient des centaines de citoyens bahreïnis à descendre dans la rue, manière d'exprimer leur solidarité avec le cheikh Qassem. Ils ont réclamé le droit des familles des martyrs à récupérer les corps de leurs enfants.

Les forces de sécurité du régime des Al-e Khalifa ont pris d’assaut mardi 23 mai la maison du cheikh Qassem. 6 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées.

La Cour de cassation de Bahreïn a accusé le cheikh Qassem de "blanchiment d’argent", terme utilisé abusivement par le régime pour qualifier une collecte de fonds à des fins caritatives, et de participation aux actes terroristes. Elle lui a retiré sa nationalité le 20 juin 2016.

Lui et les deux responsables de son bureau ont été tous condamnés à un an de prison avec sursis et une amende de 100.000 dinars (environ 270.000 dollars).

Le ministère bahreïni de l’Intérieur prétend que le cheikh Qassem a profité de son statut d’éminent religieux pour « rendre service aux intérêts étrangers et intensifier la violence et les divergences sectaires ». Ce dernier a qualifié d’infondées toutes les accusations du régime à son encontre.

Depuis février 2011, cette petite monarchie du golfe Persique est le théâtre d’une répression féroce contre les mouvements de protestation populaire.

Depuis, les opposants bahreïnis organisent des manifestations et des rassemblements de protestation pacifiques, pour réclamer la liberté, la justice, l’égalité, la fin de la discrimination et la mise en place d’un gouvernement démocratiquement élu.

En connivence avec certains gouvernements arabes dont l’Arabie et les Émirats arabes unis, le régime de Manama réprime le mouvement du peuple et condamne les militants civiques et politiques à de lourdes peines de prison et les déchoit de leurs nationalités.   

 

Source des photos:Tasnimnews

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV