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Arabie : le verdict de la mise à mort de 14 chiites confirmé

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La police antiémeute saoudienne réprime les manifestants saoudiens lors d’un rassemblement à Qatif, en Arabie saoudite, le 11 mars 2011. ©AFP

La chaîne d’information libanaise Al-Manar a rapporté que la Cour suprême de Riyad avait confirmé le jeudi 25 mai la peine de mort requise contre 14 jeunes originaires de Qatif, les accusant d’avoir participé aux manifestations populaires en 2011.

La police antiémeute saoudienne est confrontée à des manifestants dans la ville orientale de Qatif, le 11 mars 2011. ©Reuters

Le point qui retient l’attention est que tous les prévenus ont été jugés auprès de la cour pénale chargée des affaires de terrorisme. Les avocats estiment que cette cour pénale est un instrument entre les mains du ministère de l’Intérieur.

Certaines sources juridiques ont également annoncé qu’aucun des prévenus n’avait eu le droit d’avoir un avocat au cours des interrogatoires.

« Ces accusés ont fait l’objet de tortures physiques et morales dans l’objectif de les faire parler », ont expliqué les mêmes sources.

Certains prévenus ont également annoncé au cours de l’audience au tribunal qu’ils avaient été torturés physiquement et moralement pour qu’on leur extirpe des aveux.

Sous le prétexte de lutter contre les menaces sécuritaires, les responsables saoudiens justifient toujours des verdicts lourds comme la mise à mort et les longues peines de prison, notamment lorsque les instances juridiques ou certains milieux internationaux comme Human Rights Watch (HRW) critiquent Riyad.

Les militaires saoudiens ont tué Miqdad et Mohammad al-Nimr, le 28 mars 2017. ©Tasnim News

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV