La chaîne d’information libanaise Al-Manar a rapporté que la Cour suprême de Riyad avait confirmé le jeudi 25 mai la peine de mort requise contre 14 jeunes originaires de Qatif, les accusant d’avoir participé aux manifestations populaires en 2011.
Le point qui retient l’attention est que tous les prévenus ont été jugés auprès de la cour pénale chargée des affaires de terrorisme. Les avocats estiment que cette cour pénale est un instrument entre les mains du ministère de l’Intérieur.
Certaines sources juridiques ont également annoncé qu’aucun des prévenus n’avait eu le droit d’avoir un avocat au cours des interrogatoires.
« Ces accusés ont fait l’objet de tortures physiques et morales dans l’objectif de les faire parler », ont expliqué les mêmes sources.
Certains prévenus ont également annoncé au cours de l’audience au tribunal qu’ils avaient été torturés physiquement et moralement pour qu’on leur extirpe des aveux.
Sous le prétexte de lutter contre les menaces sécuritaires, les responsables saoudiens justifient toujours des verdicts lourds comme la mise à mort et les longues peines de prison, notamment lorsque les instances juridiques ou certains milieux internationaux comme Human Rights Watch (HRW) critiquent Riyad.