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Le Qatar confronté à une campagne médiatique hostile, notamment aux États-Unis

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Le cheikh Mohamed Al Thani, ministre des Affaires étrangères qatari, à Riyad le 17 mai 2017. ©AFP

Suite à l’intensification des attaques médiatiques contre le Qatar, ce pays a annoncé voir les États-Unis derrière cette « campagne hostile ».

Selon l’agence de presse Fars News, le ministre qatari des Affaires étrangères a dénoncé une campagne bien organisée, notamment aux États-Unis, ce qui ne serait pas sans rapport, selon lui, avec le piratage des médias qataris.

« Le Qatar est confronté à une campagne médiatique hostile, notamment aux États-Unis », a affirmé jeudi le chef de la diplomatie qatarie, cité par l’AFP, après le piratage d’un média officiel au cours duquel des propos controversés ont été attribués au chef de l’État.

« Il y a une campagne médiatique hostile à l’encontre de l’État du Qatar, à laquelle nous ferons face », a affirmé le chef de la diplomatie du Qatar, le cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al Thani, ajoutant que cette campagne était menée « notamment aux États-Unis ».

Selon le ministre, « Il est surprenant que pendant les cinq dernières semaines, il y ait eu aux États-Unis 13 articles d’opinion sur le Qatar », et que « le jour du piratage de l’agence QNA, une conférence sur le Qatar se soit tenue en notre absence mais en présence des auteurs de ces articles ».

Refusant de préjuger des résultats de l’enquête, le ministre des Affaires étrangères qatari rappelle que le piratage a eu lieu le soir même. « Est-ce une coïncidence » ?

En fait, le Qatar a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête sur le piratage sans précédent de son agence officielle QNA via laquelle ont été diffusés des propos attribués à l’émir cheikh Tamim ben Hamad Al Thani et traitant de questions régionales jugées sensibles.

Pour rappel, la campagne contre le Qatar s’est déclenchée peu après la publication des propos tenus par l’émir du Qatar sur « l’insanité qu’il y a à persister dans les hostilités contre l’Iran ». 

Le président américain, Donald Trump (C-D) et l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani (C-G) lors d’une réunion bilatérale dans un hôtel de Riyad le 21 mai 2017. ©AFP

L’émir qatari aurait fait part de la volonté de Doha de « coopérer avec ses voisins » pour « ramener la paix et la stabilité dans la région » avant de souligner que son pays voulait entretenir à la fois de bonnes relations avec l’Iran et les États-Unis.

Tamim ben Hamad Al Thani aurait qualifié le Hezbollah de « mouvement de résistance », allant ainsi à rebours de la position officielle de Riyad qui voit à travers la Résistance, la seule organisation arabe à avoir militairement vaincu Israël, « une organisation terroriste ».

Avec Fars News et AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV