TV

Moscou dispose d’informations sur les terroristes dotés d’armes chimiques en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Moscou est en possession d’informations sur les terroristes disposant d’armes chimiques en Syrie. ©Sputnik/AFP

Les autorités russes disent disposer d’informations sur les terroristes qui possèdent des armes chimiques en Syrie.

Selon le site web de l’agence Sputnik qui cite le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, le ministère russe de la Défense dispose d’informations sur les terroristes possédant des armes chimiques en Syrie.

Lors de son intervention au Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a révélé que la Russie disposait d’informations sur les terroristes de Daech et du Front al-Nosra qui possédaient des composants d’armes chimiques.

« Il existe des informations selon lesquelles les terroristes de Daech et d’al-Nosra ont des composants d’armes chimiques, et nous savons exactement où [ils les stockent, NDLR] et qui [les stocke, NDLR]. Qui peut donner l’assurance que les armes chimiques n’apparaîtront pas dans un autre pays demain ? » a-t-il souligné.

Toujours selon le ministre russe de la Défense, « le monde a besoin d’une coopération pour lutter contre les terroristes qui détiennent des armes chimiques ».

La plupart des films sur les armes chimiques en Syrie sont des mises en scène

Dans son discours au Conseil de la Fédération de Russie, Sergueï Choïgou a également affirmé que la plupart des vidéos sur l’utilisation présumée d’armes chimiques en Syrie étaient des mises en scène poursuivant des fins politiques.

L’article fait surtout allusion à l’événement chimique du 4 avril dernier, à Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib, en Syrie, qui, à en croire des sources proches de l’opposition qui en impute la responsabilité à Damas, aurait laissé 80 morts et 200 blessés. Or, les forces gouvernementales syriennes rejettent ces accusations.

L’article fait ensuite allusion à la frappe au missile US dans la nuit du 6 au 7 avril contre la base aérienne de Shayrat dans la province de Homs, un aérodrome qui, selon l’hypothèse états-unienne, aurait été utilisé dans l’attaque contre Khan Cheikhoun, entraînant l’intoxication aux produits chimiques des habitants, comme le prétendent les médias occidentaux.

Et si Damas rejette toutes ces accusations, la Russie appelle pour sa part à inspecter la base de Shayrat dans le cadre d’une enquête impartiale avec la participation de l’OIAC, précise l’article paru sur le site de Sputnik, ajoutant qu’en l’absence d’une telle enquête, l’origine de ces allégations reste donc controversée.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV