L'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh a demandé la création d'une coalition en comptant sur la présence de l’Iran.
À peine quelques heures après, des informations faisant état de "divergences" au sein des forces yéménites, forces composées de l'armée et d'Ansarallah, Ali Abdallah Saleh a appelé à former une "alliance avec l'Iran", tout en affirmant que le fait d'entretenir des relations étroites avec Téhéran n'est pas quelque chose d’"illicite". Le journal al-Quds al-Arabie qui reprend mot à mot les propos de Saleh, alors qu'il s'exprimait mardi devant un rassemblement des cadres de son parti "Congrès populaire général", le cite en ces termes : " les relations qui existent entre d’un côté l'Iran et de l’autre le Yémen sont ni militaires, ni politiques, ni économique. Il s'agit d'un lien de solidarité et de compassion, solidarité que le peuple iranien exprime à l'égard du peuple yéménite".
Saleh a rendu hommage à l'Iran solidaire avec le Yémen avant d’émettre que : "En tant que président du parti le Congrès général du peuple, j'appelle à la création d'une coalition avec l'Iran pour contrer celle que les États-Unis et Israël ont créée contre le peuple yéménite". Pour l'ancien président : " le fait d'entretenir des relations avec l'Iran, "grand pays musulman" n'est ni illicite ni interdit. " Certes le Yémen n'a jamais entretenu des relations militaires ou sécuritaires avec l’Iran" mais il le pourrait. Ali Abdallah Saleh a aussi catégoriquement démenti les "fausses informations" selon lesquelles les forces yéménites utiliseraient dans leurs combats des "missiles trafiqués depuis l'Iran ou la Russie".
Fabrice Beaur, expert pour l'ONG EODE et Antoine Charpentier, analyste politique, nous donnent plus d'explications sur le sujet.