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Nasrallah rend hommage au commandant Badreddine

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, prononce un discours télévisé depuis Beyrouth, le 11 mai 2017.

Le secrétaire général du mouvement de la Résistance libanaise, le Hezbollah, a prononcé un discours en l’honneur de Moustapha Badreddine, l’un de ses commandants militaires du mouvement qui a été tué, l’année dernière, dans la lutte contre des groupes terroristes Takfiristes, soutenus par les puissances étrangères, en Syrie.

Dans un discours télévisé depuis la capitale libanaise, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a commémoré le souvenir de ce commandant du Hezbollah, pour son courage exceptionnel et sa bravoure.

Moustapha Badreddine est mort en martyr, le 13 mai 2016, dans une attaque aux roquettes et à l’artillerie des terroristes takfiristes à proximité d’un aéroport militaire dans les alentours de Damas en Syrie.

Dans la suite, Hassan Nasrallah a fait allusion au plan israélien de construire un mur le long de la frontière entre la Palestine occupée et le Liban :

« Nous avons entendu, ces derniers jours, que l’ennemi israélien envisageait de réaliser son projet de construire un mur en béton depuis al-Naqoura jusqu’aux hauteurs du Jabal al-Cheikh. Mais l’ère de défaite pour les nations et pour la Résistance est révolue. »

Hassan Nasrallah a ajouté que les Israéliens ne pourraient plus rester au Liban ni à Gaza. « Israël a échoué, et maintenant il veut construire un mur ; le “grand Israël”, ce soi-disant régime “terrifiant et puissant” n’existe plus… », a souligné Nasrallah.

Le secrétaire général du Hezbollah a tenu également à apprécier la résistance des prisonniers palestiniens et leur grève de la faim collective dans les geôles israéliennes.

Il a aussi fait allusion au sommet arabo-américain prévu dans les jours à venir.

« On va savoir, dans les jours à venir, quel sera le résultat de ces réunions. On va savoir si les prisonniers palestiniens ont eu une place dans de telles réunions. Les monarques et dirigeants des pays arabes auront-ils le courage de demander à Trump de répondre à leurs revendications humaines et de restituer leurs droits naturels ? Ou continueront-ils de garder leur silence de marbre ? »

Nasrallah n’a pas manqué d’évoquer les évolutions en Syrie. Là-dessus, le chef du Hezbollah libanais a réagi aux allégations accusant le gouvernement syrien, l’Iran et le Hezbollah de vouloir modifier la composition démographique de la Syrie, ce qu’il a qualifié de « pur mensonge ».

« Tous ces mensonges et toutes ces accusations s’inscrivent dans le cadre d’une guerre médiatique déclenchée depuis le début du conflit en Syrie. Permettez-moi de le dire : ceux qui suivent le projet de modification de la composition démographique sur fond des différends ethniques sont les groupes terroristes affiliés à la Turquie, à l’Arabie saoudite, au Qatar et à leurs alliés dans la région du golfe Persique. Et ce changement démographique est en cours, non seulement contre les chiites, mais aussi, contre les populations sunnites qui ne font pas partie de leur camp. »

Plus loin dans ses propos, Hassan Nasrallah a fait allusion aux récentes allégations du vice-prince héritier et ministre de la Défense de l’Arabie saoudite sur la parousie de l’Imam Mahdi (que Dieu hâte sa venue), pour dire :

« Il y a quelques jours de cela, Mohammed ben Salmane a fait une grande erreur et dit une chose qui n’a rien à voir avec les Iraniens. Je ne veux pas entrer dans les détails de ses paroles politiques, mais dans une partie de son interview, il a affirmé que l’Iran attendait la parousie de l’Imam Mahdi. Tout le monde sait que tous les musulmans du monde entier attendent sa parousie ; et son soulèvement débutera de La Mecque, pas de Téhéran ou de Damas, ni de la banlieue-sud de Beyrouth ! »

Le Cheikh Hassan Nasrallah a ensuite affirmé que la question de l’Imam Mahdi (que Dieu hâte sa parousie) est une question sur laquelle s’entendent tous les musulmans du monde ; « il ne s’agit pas d’une question qui divise les musulmans du monde », a-t-il précisé.

Et toujours à l’adresse de Mohammed ben Salmane, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé :

« Le fait que Mahdi (béni soit-il) sortira de La Macque est une chose certaine et une fois qu’il en sera sorti, il ne restera sur terre aucun gouverneur arbitraire ni aucune puissance despotique. Ce jour-là arrivera certes et ni toi, ni tes ancêtres, n’aurez la capacité d’empêcher la destinée divine de se réaliser dans cette affaire. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV