Dans l’ombre de l’offensive saoudienne contre le Yémen, Abdel-Malek al-Mekhlafi, ministre des Affaires étrangères du gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi, a espéré la reprise des négociations de paix inter-yéménites au Koweït et un accord avec Ansarallah.
Interrogé par l’agence de presse KUNA, le ministre yéménite a totalement négligé le massacre de milliers de civils et dénigré les approches d’Ansarallah. « Notre gouvernement s’engage à venir à la table des négociations pour l’instauration urgente de la paix au Yémen, mais les Houthis refusent toutes les initiatives de paix », a-t-il rétorqué.
« Les pressions internationales et les dommages infligés aux Houthis et à la paix les ont poussés à répondre positivement à l’initiative de paix. Nous espérons revenir au Koweït et signer un accord de paix bilatéral », a déclaré al-Mekhlafi.
Au final, il n’a pas cessé de faire des remontrances à Ansarallah, à qui il impute le capotage de l’accord de paix.
En 2016, le Koweït a accueilli les négociations de paix entre le gouvernement yéménite démissionnaire exilé en Arabie saoudite et le mouvement houthi Ansarallah, sous l’égide des Nations unies. Elles ont duré 90 jours sans aboutir à un résultat satisfaisant.