L’opposition syrienne a dénoncé l’accord sur la création des zones de désescalade en Syrie, disant que le texte était dépourvu de tout mécanisme de vérification.
Le Haut comité des négociations (HCN), qui représente les opposants armés en Syrie, s’est dit préoccupé vendredi 5 mai, dans un communiqué, quant à l’accord signé jeudi à Astana sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie, le qualifiant d’«ambigu » et d’«illégal».
L’opposition syrienne a également critiqué le rôle de l’Iran en tant que garant de l’accord d’Astana. Cette opposition est proche du Qatar et de l'Arabie saoudite.
« L’accord d’Astana est dépourvu de tout mécanisme de vérification et de garantie nécessaire », prétend le Haut comité des négociations.
Jeudi 4 mai, le projet de l’accord sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie a été signé par les pays observateurs des pourparlers de paix d’Astana. Un groupe de travail sera mis sur pied durant les cinq jours qui suivent la conclusion de l’accord pour définir les régions de désescalade et traiter les aspects techniques de cette initiative.
L’accord, signé par la Russie, l’Iran et la Turquie, est entré en vigueur ce vendredi 5 mai à minuit.