L’accord sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie est entré en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi.
L’accord, signé par la Russie, l’Iran et la Turquie, est entré en vigueur ce vendredi 5 mai à minuit.
Jeudi 4 mai, le projet de l’accord sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie a été signé par les pays observateurs des pourparlers de paix d’Astana. Un groupe de travail sera mis sur pied durant les cinq jours qui suivent la conclusion de l’accord pour définir les régions de désescalade et traiter les aspects techniques de cette initiative.
Par ailleurs, les garants de cet accord (la Russie, l’Iran et la Turquie) devront établir des cartes, d’ici le 22 mai, pour en fixer les limites géographiques.
Vendredi 5 mai, l’envoyé spécial du président russe pour les négociations d’Astana Alexandre Lavrentiev a annoncé que les zones de désescalade seront fermées aux avions de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis.
Alexandre Lavrentiev a affirmé aussi que Téhéran, Moscou et Ankara allaient mettre au courant le Conseil de sécurité de l’ONU de la signature de l’accord sur la création des zones de désescalade et qu’ils s’attendaient à ce que cet organe reconnaisse cet accord.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est entretenu, ce vendredi, au téléphone avec son homologue américain Rex Tillerson, au sujet dudit accord.
La délégation de l’opposition syrienne à Astana a dénoncé l’accord sur la création des zones de désescalade en Syrie, disant que cet accord était dépourvu de tout aspect exécutif.