En Irak, un député de la coalition de l’État de droit, Firdaus al-Awadi, a réagi aux propos du ministre saoudien de la Défense, Mohammad ben Salmane, fils du monarque saoudien.
« Sous prétexte de vouloir attaquer la politique étrangère de l’Iran, Mohammad ben Salmane s’est permis d’insulter les chiites et leur croyance en la parousie de l’Imam du temps, al-Mahdi. Il a révélé ainsi le pire visage du sectarisme saoudien », a déclaré Firdaus al-Awadi, cité aujourd’hui, jeudi 4 mai, par l’agence Fars.
Selon le parlementaire irakien, les propos offensants de Mohammad ben Salmane vont au-delà de l’animosité saoudienne pour l’Iran, car « ils ont révélé l’inimitié profonde des Saoud à l’égard de tous les chiites ; sinon un haut responsable politique saoudien ne se serait pas permis d’offenser frontalement les croyances religieuses des chiites, en manifestant aussi son ignorance totale envers la croyance des adeptes de tous les courants islamiques en la parousie d’al-Mahdi, le Promis, sans que cette croyance soit réservée uniquement aux chiites », a-t-il ajouté.
Mardi, le fils du monarque saoudien, Mohammad ben Salmane, avait déclaré, lors d’une interview télévisée, que « les Iraniens voudraient imposer leur suprématie sur le monde musulman pour préparer le terrain à la parousie d’al-Mahdi ».
Par ailleurs, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a condamné lui aussi les propos offensants du fils du roi saoudien. « Ces propos sont une autre preuve de la politique régionale très contre-productive de l’Arabie saoudite, qui ne se fixe aucune limite pour propager la division, la violence et le terrorisme chaque fois qu’il s’agit de l’Iran et de son rôle au sein du monde musulman et au Moyen-Orient », a-t-il déclaré mercredi soir.