Pour justifier une intervention militaire au Yémen, les États-Unis ont l’intention de se servir du même scénario d’attaque chimique qu’à Mossoul et à Khan Cheikhoun.
Après l’attaque chimique dans la ville de Khan Cheikhoun en Syrie — une attaque derrière laquelle se trouvent les opposants soutenus par les États-Unis, Israël et les pays arabes riverains du golfe Persique — et celle qui a eu lieu à Mossoul, des sources d’information ont mis en garde contre la réalisation par les États-Unis, Israël et les pays occidentaux du même scénario au Yémen pour justifier une intervention militaire dans ce pays, a rapporté Fars News.
« Les frappes américaines contre la base aérienne de Chayrat ont eu lieu après l’attaque chimique menée par les terroristes contre les civils innocents de Khan Cheikhoun, sous prétexte que le gouvernement d’Assad en serait responsable. Mais en Irak, ce scénario a été un peu différent : Daech a mené une attaque chimique dans le but de rehausser le moral des terroristes et d’affaiblir celui de l’armée et des Hachd al-Chaabi », a écrit le site d’information al-Najm al-Thaqeb.
Les forces de la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite ayant subi de lourds dégâts au Yémen, on n’a pas d’autre choix que de gérer la guerre par des méthodes illégales comme le recours aux armes chimiques pour réduire au minimum les dégâts matériels et les pertes en vies humaines, selon ce rapport.
Les forces d’Abd Rabbo Mansour Hadi, président démissionnaire yéménite, et les éléments de Daech ont pris d’assaut un centre de vaccination à Taëz avant de briser des réservoirs contenant des microbes qui pénètrent facilement dans le corps humain par inhalation, selon ce rapport.
Au vu de cette situation, on s’attend à ce que les États-Unis aient l’intention de mener une intervention militaire à Taëz. La situation au Yémen diffère de celle en Syrie ; en plus, le Yémen est en lutte non seulement contre le terrorisme, mais aussi contre la coalition arabe qui se dit islamique et qui est soutenue par les États-Unis, Israël et l’UE. Or, en cas d’intervention militaire de la part des États-Unis ou de l’Occident dans le combat d’al-Hudaydah ou sur un front quelconque, l’armée et les Comités populaires yéménites prendraient pour cible les navires américains et européens.
Le commandement des forces navales américaines a reconnu que les missiles balistiques yéménites ont une portée très supérieure à celle dont ils disposaient autrefois.