Le Sénat russe répond à la menace nucléaire britannique.
Le vice-président du comité du Conseil de la Fédération pour la défense et la sécurité de la Russie a répondu au ministre britannique de la Défense qui avait menacé d’attaque nucléaire préventive tout ennemi visant son pays.
Le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, a déclaré, le lundi 24 avril au micro de la Radio BBC, que, dans les circonstances les plus extrêmes, Londres se réservait le droit de procéder à une attaque nucléaire préventive contre quiconque envisagerait d’utiliser des armes contre le Royaume-Uni.
Le vice-président du comité du Conseil de la Fédération pour la défense et la sécurité de la Russie, Franz Klintsevich, a répondu, devant la presse, à cette menace, en disant que les déclarations du ministre britannique de la Défense, qui méritaient d’ailleurs une réponse digne de ce nom, faisaient partie, dans le meilleur des cas, d’une guerre psychologique qui est répugnante.
« La question qui s’impose, c’est de savoir contre quel pays le Royaume-Uni se disait prêt à une attaque nucléaire », s’est interrogé Franz Klintsevich, faisant remarquer : « Si la Grande-Bretagne venait à recourir à l’arme nucléaire contre une puissance atomique, elle se verrait alors rayée de la carte, dans la mesure où elle n’est pas un vaste pays. Mais si elle entendait par là une attaque contre un pays ne disposant pas de l’arme atomique, alors les autorités britanniques se verraient auréolées de la même gloire dont les États-Unis se vantaient concernant le bombardement atomique de Hiroshima et de Nagasaki. »